Gilles Bélanger Remplace Éric Caire au Milieu du Scandale SAAQclic
Le premier ministre du Québec, François Legault, ne cache plus son impatience face au scandale entourant le fiasco numérique de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Après la démission fracassante d’Éric Caire, c’est Gilles Bélanger qui prend la relève au sein du conseil des ministres. Legault a été clair : ce sera « zéro tolérance » pour les responsables des dérapages dans la gestion de ce projet numérique aux coûts exorbitants.
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Le départ d’Éric Caire était inévitable. Embourbé dans la controverse, l’ex-ministre de la Cybersécurité et du Numérique a remis sa démission après des révélations troublantes sur son rôle dans la gestion du projet SAAQclic. Alors que le budget initial était estimé à 638 millions de dollars, les coûts ont explosé pour atteindre 1,1 milliard. Des dépassements qui, selon plusieurs sources, auraient été minimisés, voire cachés, par les responsables du projet.
Face à cette tempête politique, François Legault a annoncé qu’il envisageait d’aller encore plus loin. Des enquêtes sont déjà en cours, notamment par l’Autorité des marchés publics et le ministère des Transports, mais la pression monte pour qu’une commission d’enquête indépendante soit mise en place. L’opposition réclame des réponses claires, arguant que la responsabilité ne s’arrête pas à Éric Caire, mais s’étend aussi à d’autres ministres comme Geneviève Guilbault et François Bonnardel.
Gilles Bélanger, maintenant à la tête du ministère du Numérique, aura une lourde t'sche : redresser l’image du gouvernement et restaurer la confiance du public. Legault veut un gestionnaire rigoureux et un communicateur efficace, espérant ainsi éviter d’autres crises. Mais la question demeure : cette nomination suffira-t-elle à calmer la controverse ou ne fait-elle que repousser l’inévitable ? Seule une enquête complète pourra lever le voile sur toute l’ampleur de cette affaire.
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