
La Banque du Canada abaisse son taux directeur à 2,75 % : une décision cruciale
Voici un script narratif rédigé comme si vous parliez naturellement de l’actualité :
Aujourd’hui, la Banque du Canada a annoncé une nouvelle baisse de son taux directeur, le ramenant à 2,75 %. C’est la septième réduction consécutive, et elle survient dans un contexte de forte incertitude économique, en grande partie causée par la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.
Also Read:Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a expliqué que l’économie canadienne était sur une bonne lancée à la fin de 2024, mais que cette nouvelle crise venait tout chambouler. L’impact des nouveaux droits de douane américains pourrait être sévère, et même avant leur mise en place, l’incertitude seule affecte déjà les investissements des entreprises et la consommation des ménages.
On peut s’attendre à un ralentissement de la croissance et à une augmentation du chômage dans les prochains mois. Cependant, le gouverneur Macklem a évité d’utiliser le terme "récession", même si plusieurs analystes commencent à l’évoquer.
Cette décision de la Banque du Canada était largement anticipée par les économistes, mais certains pensaient qu’elle attendrait encore un peu avant d’agir. Pourtant, face à la situation actuelle, il devenait urgent d’assouplir encore la politique monétaire pour soutenir l’économie. Avant l’éclatement de cette guerre commerciale, le Canada semblait bien réagir aux réductions précédentes du taux directeur, avec une croissance du PIB de 2,6 % au quatrième trimestre 2024 et une inflation maîtrisée autour de 2 %.
Mais avec l’escalade des tensions commerciales, tout a changé. Le Canada a déjà riposté aux droits de douane américains en imposant ses propres surtaxes sur près de 30 milliards de dollars de marchandises américaines. Cette situation accroît l’incertitude et crée des pressions supplémentaires sur les entreprises et les marchés financiers.
Alors, est-ce que cette baisse des taux suffira à stabiliser l’économie ? C’est la grande question. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les effets de cette décision et voir si la Banque du Canada devra aller encore plus loin pour protéger la croissance et l’emploi au pays.
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