
David Savard annonce sa retraite avec une grande classe, les séries comme dernier tour de glace
Alors voilà, on y est. David Savard, ce vétéran au cœur immense et au corps endolori, a officiellement annoncé qu’il accrochera ses patins après les séries éliminatoires en cours. Et honnêtement, c’est toute une page qui se tourne pour le Canadien de Montréal — et pour les partisans aussi.
Il l’a fait discrètement, avec humilité, fidèle à lui-même. Il ne voulait pas détourner l’attention de l’équipe ou faire de vagues. Alors, il a attendu jusqu’à la fin de la saison pour annoncer qu’il allait prendre sa retraite. Mais pour ses coéquipiers? Ce n’était pas une surprise. Ils savaient déjà depuis un moment. C’est juste qu’ils ont gardé ça pour eux, par respect pour l’homme qu’il est.
À 34 ans, après 870 matchs dans la LNH, une Coupe Stanley avec le Lightning, et plus de 1600 tirs bloqués, Savard a décidé que c’en était assez. Pas parce qu’il n’aime plus le jeu — au contraire. Mais parce que son corps, lui, commence à ne plus suivre. Il l’a dit franchement : « J’ai mal partout… je suis un peu tanné d’avoir mal partout. » Et ça, c’est le genre d’honnêteté qui rend un joueur encore plus grand dans les yeux de tout le monde.
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Ce qui est beau, c’est qu’il aura la chance de finir sa carrière à Montréal, sa ville, dans le feu des séries. Pour un petit gars d’ici, c’est un rêve devenu réalité. Il a même pris soin de vivre les derniers instants pleinement, comme en invitant ses enfants et sa conjointe sur le banc des joueurs pendant l’échauffement du dernier match. Ces souvenirs-là, ils sont précieux.
Ses coéquipiers parlent de lui avec un respect immense. Pour Jake Evans, c’est un leader naturel, un vrai « père » dans le vestiaire, surtout pour les jeunes défenseurs. Lane Hutson le décrit comme un enseignant patient, drôle, toujours prêt à aider. Kaiden Guhle, lui, est prêt à se battre jusqu’au bout pour offrir à Savard une dernière aventure mémorable en séries. Et Nick Suzuki? Il le voit comme un modèle à suivre, un pilier dans la reconstruction du club.
Même l’entraîneur Martin St-Louis ne cache pas à quel point il est précieux. Selon lui, Savard est comme une extension du personnel d’entraîneurs — un mentor sur la glace, un repère dans le vestiaire. Remplacer un gars comme ça? Impossible.
Et puis, on sent bien qu’il ne dit peut-être pas adieu au hockey pour de bon. Il y a déjà des murmures d’un possible rôle au sein de l’organisation après sa retraite. Ce serait logique, naturel même. Il a ce leadership inné, ce calme rassurant, et surtout, cette capacité à faire grandir ceux qui l’entourent.
Alors oui, David Savard s’apprête à tirer sa révérence. Mais il ne quitte pas les cœurs, ni la mémoire collective du Canadien de Montréal. Il laisse derrière lui un héritage de générosité, de résilience, et d’un amour profond pour le hockey. Et pour ça, on lui dit merci.
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