Gilles Bélanger prend la relève après la démission d’Éric Caire

Gilles Bélanger prend la relève après la démission d’Éric Caire

Gilles Bélanger prend la relève après la démission d’Éric Caire

C’est un véritable remaniement politique qui s’opère au sein du gouvernement Legault. À la suite de la démission d’Éric Caire, embourbé dans le scandale du virage numérique de la SAAQ, c’est Gilles Bélanger qui prend les rênes du ministère de la Cybersécurité et du Numérique. Cette décision, annoncée par François Legault, marque une étape clé dans la gestion des enjeux technologiques au Québec.

Gilles Bélanger, député d’Orford depuis 2018, n’est pas un inconnu sur la scène politique. Il s’est notamment fait remarquer pour son implication dans le déploiement de l’internet haute vitesse en région, un dossier qu’il a mené avec succès et qui lui a valu une certaine reconnaissance au sein de la Coalition avenir Québec (CAQ). Sa nomination à la tête du ministère de la Cybersécurité et du Numérique semble donc être une suite logique à son parcours. Mais elle intervient dans un contexte houleux, alors que l’affaire SAAQclic continue de secouer le gouvernement.

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Le fiasco du virage numérique de la SAAQ, qui a entraîné des dépassements de coûts estimés à plus de 500 millions de dollars, a fragilisé la crédibilité du gouvernement Legault sur les questions technologiques. Éric Caire, sous pression constante de l’opposition et des médias, a fini par remettre sa démission, devenant ainsi le premier ministre à quitter son poste en raison de cette controverse.

L’arrivée de Bélanger à ce ministère soulève plusieurs questions. Sera-t-il en mesure de redresser la situation et de restaurer la confiance du public envers les initiatives numériques du gouvernement ? Son expérience dans le secteur des télécommunications et sa gestion du dossier de l’internet haute vitesse en font un candidat solide. Toutefois, il devra faire face à une pression énorme pour éviter un autre fiasco comme celui de la SAAQ.

L’opposition, quant à elle, ne rel'sche pas la pression. Plusieurs voix demandent une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les dépassements de coûts et les problèmes de gestion qui ont plombé le projet SAAQclic. Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, va même jusqu’à comparer cette affaire aux scandales qui ont mené à la commission Charbonneau, suggérant que des pratiques de surfacturation pourraient être en cause.

Pour François Legault, ce remaniement vise à tourner la page sur cette crise et à donner un nouveau souffle à son gouvernement. Mais la route s’annonce semée d’embûches. Gilles Bélanger devra rapidement prouver qu’il est l’homme de la situation et qu’il peut mener la transformation numérique du Québec sans reproduire les erreurs du passé.

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